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 Sham vs the world

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Mélusine
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Mélusine


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MessageSujet: Sham vs the world   Sham vs the world EmptyLun 4 Juil - 22:04



Ce que j'avais considéré au départ comme une simple formalité punitive était devenue une véritable expédition. La liasse de papier qui m'avait été confiée avait muté en une aventure à grande échelle. Échelles spatiale et temporelle. J'étais dessus depuis... six mois (que je n'avais pas vu passer). Et je me trouvais présentement en Egypte. Non loin d'al Kharga, excusez du peu.
Les grandes envolées spatiales n'étaient pas exactement de mon fait puisque l'objet de ma quête s'y trouvait et difficile de convaincre un objet de prendre le premier portoloin pour m'atterrir dans la paume. Côté temporalité... j'étais prêt à faire mon mea culpa. Mais ce premier semestre de l'an 2013 avait été plutôt... chargé. Examens blancs en janvier. Investissement politique à prouver en février. Épidémie de dragoncelle tombée sur Ste Mangouste en mars. Dépression andrewesque et hystérie alicienne en avril. Infiltration de la Résistance en mai. Et enfin, juin... ses épreuves en vue d'obtenir (enfin, mon SESAM). Le tout se mélangeant de bon cœur dans les interstices laissés vacants. Les études au milieu de ma première véritable mission d'envergure. Des heures sup' en plein drame familial. Sans compter les urgences amicales et les petits aléas que la vie ne manquait jamais de déposer sur votre route. Et sans compter Alix et ses chamboulements dans l'ordre pré-établi de mon existence.

Sans doute Dolorès-la-Charmante me trouvait-elle trop lent (n'était-ce pas moi, pourtant, qui était parvenu à déchiffrer l'information ô combien essentielle, de l'emplacement de l'akribeum, découvrant par là-même quelques indices sur l'utilité de la chose, que je m'étais bien gardé de partager avec quiconque), et il ne fallait pas chercher plus loin à justifier sa décision de m'adjoindre une petite équipe. Pour m'aider dans ma tâche, qu'elle disait. Ou alors, était-ce tout simplement parce que, quoi qu'en dise Jones, elle n'avait pas la moindre bribe de confiance rescapée à placer en moi? Oui, plus vraisemblablement.
J'y avais gagné Keeblyn. Qui était bien le moindre de mes maux, malgré son humeur, morose dans le meilleur des cas.
En prime, j'avais également hérité de Daniel Shepherd et Susan Davidson. Monsieur Je-Sais-Tout et Roquette-en-chef. Roquette comme féminin de roquet. Néologisme spécialement créé pour la circonstance. Les présentations étaient faites. Equipe de choc pour atmosphère idyllique. En dépit du soleil, des palmiers et du sable, impossible de se croire en vacances avec une telle équipe. C'était tout juste si je parvenais à avoir le dernier mot, privilège réclamé au vu de mon grand âge. Chaque décision était prétexte à discorde et à discussion sans fin. C'était tout juste s'il n'avait pas fallu faire appel à un diplomate local pour régler la question du matériel à emporter alors que nous mettions en place notre intervention pour récupérer l'abrikeum. J'avais crié plus fort que les autres, ce qui nous avait évité d'en venir aux baguettes. Je me découvrais un certain coffre et ça n'était pas pour me déplaire.

Ces petits détails réglés


Depuis quelques temps déjà, je me sentais engagé sur la voie "Sham vs The World".
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Mélusine
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Mélusine


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MessageSujet: Re: Sham vs the world   Sham vs the world EmptySam 23 Juil - 21:38

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Sham Alasdair McBrashen

Sham Alasdair McBrashen


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MessageSujet: Re: Sham vs the world   Sham vs the world EmptyVen 9 Sep - 21:47

Franchement, l'idée de sauter à la suite de Keeblyn et Sheperd avait fait plus que m'effleurer. Entre affronter l'inconnu avec Davidson et l'affronter sans Davidson, le choix était vite fait. Avec un peu de chance, il me suffirait de quelques mots mal placés pour qu'elle me pousse elle-même dans la fosse. Hop! Même pas de ma faute si je ne suivais pas le plan de départ. On trouvait un peu de lâcheté où on pouvait.
Sauf que, bien évidemment, je ne sautais pas. Et je ne grommelais même pas une petite provocation de travers.
Je n'étais pas certain que tenter de retrouver Sophia et Dan par un quelconque détour nous aiderait à terminer au plus tôt notre petite aventure mais j'étais étrangement mal à l'aise à l'idée de continuer sans eux. J'avisai une ouverture légèrement sur ma gauche, qui semblait être la seule autre issue, hormis celle par laquelle nous avions pénétré Avant de quitter cette chambre, je jetais un regard alentour. Bien entendu, personne n'avait songé à dessiner un plan d'évacuation. A se demander comment faisaient les forces d'intervention de l'époque en cas d'incendie. Bref. Je me faufilais hors de la pièce et je continuais à avancer précautionneusement droit devant moi, laissant cette chère Susan libre de ses choix. Susan qui avait peut-être peur du noir. Ou de la solitude. Elle m’emboîta le pas. Nous nous retrouvâmes donc à poursuivre notre errance dans la poussière, au pas de course. Je ne tenais pas plus que cela à ce que le problème nous rattrape. Avec un peu de chance, le problème en question choierait sans grâce dans le mini-gouffre, se casserait quelques jambes au passage (m'étais avis que ce genre de problème en possédait plus de deux, réparties entre plusieurs corps à tendance humanoïde) et nous laisserait continuer notre exploration pour enfin ressortir des ruines, crevés mais indemnes, et en possession de l'akribeum. Douce utopie.

Tout droit. Tout droit. A gauche. Cul de sac. Demi-tour. A gauche qui était notre droite de tout à l'heure. Nouvel embranchement.

- A gauche.
- Je pense qu'on devrait plutôt prendre à droite.
- Et depuis quand les femmes ont le sens de l'orientation?
- Crétin.
- Dis donc! Tu en as, du vocabulaire, Davidson.
- J'essaie de rester calme.
- Super nouvelle. A gauche, donc.


Elle me laissa bien faire trois pas, avant d'ajouter, narquoise:

- Le couloir de droite dessine une pente légère d'approximativement 5%.
- Et alors?


Trois autres pas.

- On cherche à descendre, non?, conclut-elle d'une voix aussi mielleuse qu'irritante.

Je détestais quand elle avait raison.
J'exécutais un demi-tour en ignorant son air victorieux, manquais lui proposer de passer devant et me souvins de mes bonnes manières. Passais donc en premier, prêt à braver les dangers et à me manger les pièges supposés en pleine mâchoire. Quitte à sortir amoché de ce labyrinthe antique, autant que ce soit par la grâce d'une magie vétuste et puissante plutôt que de la main de Susan Davidson.

Alors que je continuais de jouer les éclaireurs modernes, un sentiment désagréable persistait à grignoter mon enthousiasme. D'aucuns pourraient penser qu'être poursuivis par un problème quelconque était largement suffisant dans le programme d'une journée – et ils auraient raison – mais j'étais paradoxalement inquiet que rien d'autre ne vienne en travers de notre route. D'après les parchemins que nous avions déchiffré avec peine, notre Qasr al-Ghoueita n'était pas seulement un attrape-touristes, appâtés par quelques vieilles histoires. Certes, il s'agissait en premier lieu d'un palais, autrefois habité par des rois et des reines dont les os n'étaient désormais que poussière. Mais les sous-sols où nous nous frayions passage abritaient alors un ordre secret dont le nom exact demeurait un mystère pour Sheperd comme pour moi, le terme, sans doute uniquement destiné à nommer cet ordre, s'était révélé intraduisible. Seule l'apparition fréquente du mot «Vérité» nous avait assuré que nous ne faisions pas fausse route. L'ensemble des documents que j'avais en ma possession étaient tous relativement flous quant à l'utilisation réelle de ces sous-sols par les autochtones de l'époque. Le tout était nimbé de mystères. Or, mystère était synonyme de confidentiel, lui-même synonyme de hermétique et le tout allait rarement sans quelques protections, le plus souvent de grandes ampleurs. Et je n'étais pas très confiant à l'idée de me frotter à une magie vieille de plusieurs siècles. Parce que je ne doutais pas un instant que des sorciers aient été impliqués dans cette histoire.

J'avançais néanmoins d'un bon pas, guère enthousiaste à l'idée de passer pour un froussard aux yeux de mademoiselle Davidson. Si je venais à mourir (il fallait toujours faire preuve d'optimisme dans ce genre de situations), au moins mourrais-je la baguette à la main, dans un geste de vain courage. La pensée en elle-même n'était pas des plus réconfortante.

Comme l'avait prédit Davidson, nous nous mîmes à descendre, tout d'abord doucement, puis la pente se fit plus abrupte, si bien qu'en plus de surveiller nos arrières et de protéger nos avants, nous devions prêter attention à chaque pied que nous posions devant le précédent. Et ce, sans ralentir l'allure. Faut-il s'étonner que je me sois pris violemment l'obstacle en pleine face? Pas vraiment si l'on tient compte que l'obstacle en question était invisible à l'œil nu.
Ce que j'avais tout d'abord pris pour un mur que l'éclairage prodigué par ma baguette n'aurait pas détecté était tout simplement de l'air devenu solide. Aussi inattendu qu'indétectable. Et aussi douloureux qu'infranchissable.
Ne subsistaient que deux options: 1. rebrousser chemin et compenser le temps perdu en galopant comme des dératés dans nos dédales souterrains, tout en tentant vaillamment de conserver un air digne; ou 2. nous montrer plus têtus que l'intelligence millénaire du palais et nous frayer un chemin coûte que coûte. Essayez de deviner notre conclusion, pour voir.

Exact. Nous nous mîmes en position (c'est-à-dire, moi devant et Davidson planquée derrière mon épaule) et fîmes étalage de notre magie la plus complexe, sous des airs un peu crânes. Les rais de lumière fusèrent, se répercutèrent sur cette paroi invisible mais très palpable, revenant à l'expéditeur dans des sursauts de bonne humeur fâcheux, nous arrachant quelques grimaces et autres lambeaux de peau au passage. Le crépitement des maléfices me harcelait les oreilles et je peinais à me concentrer pour trouver une solution pertinente. Sac à méduses! J'avais été Serdaigle. Le spécialiste de la matière grise et de la magie théorique, c'était supposé être moi.

Solution, où es-tu?

Entre les doigts de Susan Davidson qui, la première, se lassa de jouer les m'as-tu-vue pour verser dans l'efficacité pure et simple. Juste un soupçon de frime dans l'utilisation des informulés. Ou alors ses sortilèges étaient classés secret défense. Je décelai quelque chose qui ressemblait à un sortilège de relâchement et une autre qui me paraissait être un très non officiel maléfice du Coudboule. Officiel ou pas, la chose s'avéra efficace puisque la barrière indétectable gagna en visibilité avant de sembler éclater en une myriade d'éclats de verre.
Un, deux, trois pas et nous avions franchi l'obstacle. Juste au cas où il se serait reconstitué de lui-même passé un court laps de temps.

* Bien. Maintenant, passons aux choses sérieuses. *

Sauf que...
Tellement impatients de franchir l'obstacle qui nous barrait la route, nous en avions oublié d'observer ce qui nous attendait de l'autre côté. Bon. D'accord. J'avais oublié d'observer ce qui nous attendait de l'autre côté. A savoir rien. Rien du tout. Un magnifique cul-de-sac. Une superbe voie sans issue. Un présent sans avenir. Un mur de brique qui nous scellait l'horizon. Au sens figuré.
Le temps de me retourner pour faire part de mon triste constat à ma binôme de fortune, la binôme en question finissait de réparer l'outrage qu'elle avait fait subir à notre fameux obstacle. Qui me paraissait tout à fait reconstitué.

Sans doute prit-elle le regard que je lui envoyai comme un reproche (ce qui était le cas) car elle se justifia d'un ton rogue:

- Autant freiner nos "amis" au maximum.

Dans d'autres circonstances, j'aurais peut-être même été jusqu'à la féliciter de cette initiative qui ne manquait pas de pertinence. Là, je me contentais de lui indiquer des yeux ce qui nous attendait de l'autre côté. A savoir mon fameux mur de brique.

Bon. Et maintenant? Que nous restait-il comme option?
Je n'étais définitivement pas l'aventurier de mes lectures. J'avais étudié la diplomatie plutôt que la débrouillardise. Alors quoi? On arrêtait là les frais et on attendait notre problème afin de discutailler une alternative qui nous convienne à tous? Mouaif. Je m'apprêtais à partager mes impressions avec Davidson quand je me rendais compte qu'elle me fixait en se mordillant la lèvre supérieure. Signe que ça cogitait dense sous son crâne. Haussement de sourcils personnel pour l'inciter à énoncer à haute voix les conclusions de ses réflexions.

- Je doute que "rien du tout" soit protégé par un maléfice comme celui-là.

Celui-là étant le "mur" transparent qui avait failli me casser le nez.

- Un banal sortilège pour fausser les apparences, peut-être mais pas quelque chose de cette ampleur. Aussi, je pense que tu devrais chercher un peu plus fort.

Ah! Voilà! J'attendais le moment où ça allait redevenir ma faute.
Néanmoins, il y avait un peu trop de vrai dans son verdict pour que je me lance dans une argumentation de pure façade. J'attendais une petite minute, juste pour lui prouver que le jour où je lui obéirais au doigt et à l'œil n'était pas encore arrivé, avant de me remettre aux recherches. Maintenant qu'elle m'avait fout cette idée dans la tête, il me paraissait évident qu'il y avait effectivement quelque chose d'autre qu'un banal cul-de-sac. Restait à trouver quoi.

L'arrivée de notre problème, sous forme d'une petite escouade d'individus, dont la forme était encore floutée par l'obscurité dans laquelle ils se déplaçaient, n'était pas exactement pour m'aider.
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