titre de l'histoire.
ici une citation dude.
histoire/mise en condition rp. Nous ne demandons pas de minimum. Cependant, il vous faudra parler, de votre famille, de votre enfance, de la découvert de vos pouvoirs, de vos années à Poudlard. Si vous êtes allés à l'université, il faudra en parler, mais aussi du travail que vous éxercez actuellement, comment vous en êtes arrivé là et les différents boulots que vous avez pu faire entre temps. Bien entendu, vous pouvez ajouter des choses en plus, dans la première partie, nous voulons savoir la composition de votre toute première baguette magique, mais si vous avez du en changer entre temps, n'hésiter pas à dire pourquoi par exemple et donner la nouvelle composition. Nous sommes friand de toutes les petites informations que vous pouvez nous donner. Bien entendu, nous n'accepterons pas moins que ce qui est demandé, j'imagine que vous pouvez comprendre.
Si Abraham m'était conté...Au premier abord, Abraham peut passer pour un garçon sauvage, avec une touche d'excentricité et ce côté agaçant de celui qui est toujours à moitié dans la lune. Si vous en avez la patience et le courage, essayez donc de l'apprivoiser un peu et vous découvrirez un personnage un peu plus complexe qu'à ce qu'il n'y paraît de prime abord.
Idéaliste, un chouïa râleur, optimiste et très certainement immature.
Un peu sauvage, exigeant mais surtout entier, il aime la vie plus que de raison, tout comme il aime ces personnages ambigus, nimbés d'une aura de mystères, ceux-là même qui lui résistent avant de livrer quelques uns de leurs secrets.
Anticonformiste à ses heures perdues, il fuit la banalité comme la peste et méprise l'uniformité et la monotonie. Loufoque parfois, excentrique sûrement, avec, dans le fond, une pointe d'orgueil pas toujours bien placé, il fait bonne figure quand cela lui est nécessaire mais ne peut longtemps brider son véritable lui qui, parfois, se heurte aux morales bien pensantes et aux idées conformistes et vaguement stéréotypées. Il ne déteste rien tant que les phénomène de masse et peut-être passe-t-il pour un solitaire, parfois, quand l'envie lui prend de s'échapper un peu du monde. Il sait être charmant, pourtant, et parfaitement civilisé, il n'a juste pas toujours le goût de fournir cet effort-là. Il préfère qu'on se fasse une idée fausse de lui, toujours incomplète et qu'on le laisse en paix. Il est prêt à se montrer accueillant, compréhensif, pour peu qu'on ne l'y force pas. Têtu, contestataire et très certainement doté d'un solide esprit de contradiction, il ne laisse personne marcher sur ses plates-bandes, à moins qu'il ne l'ait décidé.
Abraham possède un caractère entier qui fait qu'il peine à saisir les nuances et qu'il supporte peu les demi-mesures. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, qu'on le craigne ou qu'on l'admire ! Pour peu qu'on nourrisse pour lui autre chose que de l'indifférence. Il aime à aller chercher au cœur des choses, au cœur des gens. Les autres ne l'intéressent que tant qu'ils sont un mystère pour lui et il ne les respecte que tant qu'ils se montrent aussi vivants et entiers que lui, tant qu'ils sont vrais à ses yeux.
N'allez pas croire pour autant qu'il est du genre asocial, il aime la compagnie, quand elle est agréable, mais se lasse assez vite face aux vides abyssaux dissimulés derrière certains visages avenants. Aussi ne refuse-t-il jamais une occasion de se détendre ou de passer du bon temps.
Un peu borné, il a pourtant les idées larges, à l'écoute d'un autre point de vue, pour peu qu'il ne soit pas trop creux. Difficile de le convertir à un autre credo que le sien mais il reste à l'affût d'une nouveauté, d'une opinion, prêt à tout entendre, à tout comprendre. S'il ouvre grand les oreilles aux récits d'autrui, curieux et vaguement collectionneur des histoires des autres, il cultive une tendance au secret qui le rend assez peu à même de se dévoiler. Il faudra vous lever tôt pour lui arracher quelques confidences.
MARAUDERS CALLING
Il était une fois, dans un bled pommé d'Ecosse, la rencontre improbable de Megalyn McDomnhall et de Bowden McCamhlan qui augurait deux années de bonheur presque paisible, au terme desquelles l'appel de la route se fit plus fort que tout. Celui qui allait être mon père reprit son errance par monts et par vaux tandis que ma future mère renonçait définitivement à la monogamie. Huit mois plus tard, je poussai mon premier cri, sous l'œil attentif de toutes les femmes que comptaient la famille McDomnhall, féministe de mère en fille.
Aussi loin que ses souvenirs le portent, il me semble que mon enfance n'a rien à envier à personne. Choyé et libre, je grandis doucement, nourri de l'amour immense de ma mère et du grand air des hautes terres d'Écosse. L'intolérance du voisinage à l'égard de la magie ne réussit pas à franchir le cocon protecteur tissé autour de moi. Mes premières années furent d'une insouciance folle.
La naissance de Sorcha, la première de mes sœurs, vint bousculer l'équilibre de mon monde. La nuit s'écoulait doucement et la petite fille refusait de naître. Ma mère fatiguait, des cernes de plus en plus sombres ourlaient ses yeux. Les images de ce moment-là hantent encore ma mémoire, projetant des images fraîches et claires dans ma mémoire. La vie de Megalyn qui s'étiolait était presque palpable à mes sens de gamin. Du haut de mes certitudes d'enfant, ma mère allait mourir cette nuit. Il était inhumain d'endurer ce qu'elle endurait. Mes craintes se muèrent en frayeurs puis en panique véritable. Je refusais d'ouvrir la bouche pour échapper un cri ou de laisser mes yeux pleurer ma détresse. Je voulais tout garder à l'intérieur pour ne pas ajouter de la peine en plus sur les épaules de maman. Mais ça me consumait doucement et ça voulait sortir, indéniablement. Tout ce condensé de peur explosa soudain à l'extérieur de moi, faisant claquer les volets et flamber un beau feu dans la cheminée éteinte.
Une heure plus tard, je tenais une petite sœur fraîchement née entre mes bras tout frêles. Le teint de ma mère avait retrouvé de l'éclat et un sourire bienheureux éclairait son visage. Mais ce souvenir n'a jamais réussi à déserter ma mémoire.
Précoce, ce fut là le premier signe de ma magie naissante. On aurait pu croire que j'allais développer des pouvoirs hors du commun, ou, pour le moins, un chouïa extraordinaire. Il n'en fut rien. Si ma magie s'allumait de temps à autre en de menus incidents, ceux-ci se comptèrent sur les doigts d'une main jusqu'à ce que j'atteigne l'âge de onze. Ce qui ne m'empêcha pas de poursuivre ma voie sur le sentier de l'enfance heureuse, un soupçon d'innocence en moins. Le monde était peut-être moins beau, moins simple qu'il n'y paraissait.
Les hommes avec qui je partageai parfois le petit déjeuner m'apparurent de moins en moins comme des compagnons de jeu potentiels que comme des intrus très probables. Ils étaient peu nombreux à avoir l'heur de me plaire et mon jugement l'emportait souvent sur la longévité de leur séjour au manoir familial. Le père de Sorcha ne s'attarda pas. Les autres non plus.
Ma famille s'agrandit néanmoins en bouches à nourrir avec l'arrivée de Mae, deux ans après Sorcha. De son côté, mon père peut-être égrainait quelques enfants ça et là en Europe, me donnant des demi-frères et sœurs aussi lointains qu'inconnus.
Arrivèrent mes onze ans et la lettre en provenance de Poudlard, qui donna lieu à une fête mémorable, et à une avalanche de cadeaux de félicitation tout aussi mémorable. On avait le cœur à la fête et l'âme généreuse chez les McDomhnall.
Les années collèges passèrent, loin des succès escomptés. Je me révélai un élève moyen, peu concerné par l'apprentissage. J'affectai la stupidité plus souvent qu'à mon tour pour justifier ma paresse et mon intolérance à l'égard de toutes ces matières qui ne m'intéressaient pas. Et elles étaient nombreuses. Mais pourquoi perdre tant d'heures à étudier des leçons, à pratiquer des exercices dont je ne concevais pas l'utilité ? Non, je ne consacrais ma bienveillance et mon énergie qu'à ces quelques professeurs qui avaient su susciter mon intérêt et à ces matières qui m'attiraient depuis tout petit. Ah, la lune, les étoiles et le mystère des galaxies ! Et l'attrait qu'exerçaient sur moi les plantes et leurs vertus dissimulées ! Que pouvaient espérer les sortilèges compliqués des cours de Métamorphose face à la fascination exercée sur moi par l'art subtil des potions ?
Non, de Poudlard, ce dont je me souviens le mieux, c'est de la vie elle-même, de ses instants mémorables (ou pas tant que ça...), oscillant entre insouciance, rire et larmes, espoirs et désillusions, ambiguïté, fraternité, attirance et répulsion. Les amours adolescentes sont certes les plus belles mais les amitiés y sont également intenses. En tant que Gryffondor, j'étais de ceux qui se liaient facilement, même si rares étaient les jeunes gens à pouvoir se flatter d'avoir ma confiance et mon respect. J'aimais sans compter mais sans vraiment tout donner, gardant toujours une réserve que peu étaient à même de franchir.
Ce fut également au château que mon talent pour le dessin éclata au grand jour. Cela fut d'abord un penchant idéal pour passer le temps (combien de fois héritai-je de retenues et autres punitions pour avoir gribouillé mon parchemin de croquis et d'esquisse plutôt que des mots tout droits tirés du sacro-saint discours professoral ?). Le crayonnage constitua mon premier revenu d'argent de poche - quand, bien évidemment, je ne dessinais pas pour le plaisir de mes amis. Autant dire que je ne devins pas milliardaire par la grâce de mon coup de crayon.
mes examens se déroulèrent mal. Je décrochai quelques BUSEs et encore moins d'ASPICs. Être un rêveur idéaliste et épris de liberté a du bon. Pas vraiment pour les études. Mais qu'importe ! Les heures passées à m'évader dans des contrées imaginaires et fertiles valaient tous les diplômes ! Néanmoins, confronté à la réalité de l'après-Poudlard... eh bien, autant dire que mes premières années livrées à moi-même ne furent guère glorieuses. J'avais espéré vivre de son art et la chute fut brutale. Désœuvré mais déterminé à subvenir seul à mes besoins (ma mère, bien qu'ayant des revenus corrects, avait encore deux jeunes filles aux lubies folles à sa charge et ma fierté à moi m'empêchait de quémander le moindre gallion), je multipliai les petits boulots. L'ennui, quand on a dédaigné ses études, c'est que le monde du travail hésite à vous tendre les bras. Oh, j'aurais pu devenir apothicaire mais mes lacunes en magie théorique n'encourageaient pas les patrons potentiels. Et personne ne voulait payer un jeune adulte à regarder les étoiles pendant des nuits entières. Bref, on me reconnaissait du potentiel, de-ci, de-là, mais rien qui ne se transforma en espèces sonnantes et trébuchantes. Pour devenir riche, ce n'était certainement pas le bon mode d'emploi...
Les maigres jobs qu'e je trouvais ne satisfaisaient jamais à mes critères de liberté et d'ouverture. Trop d'heures cloîtré à l'intérieur, trop de politesse commerciale à porter ostensiblement, et caetera. Jusqu'à l'arrivée providentielle de cet « emploi » dont personne ne semblait vouloir. Et pour cause, éleveur de citrouilles, on avait fait plus glamour ! XXXXX Et puis, pour moi qui détestait le cloisonnement, un job au grand air était parfait. Je n'avais besoin que de mes deux bras et de ma bonne humeur. Me voilà donc promu XXXXX depuis près de six mois. Ma vie aurait pu être pire. Si les regards qu'on me jette sont parfois peu amène, je n'en ai cure, persuadé, peut-être un peu vaniteux, que je suis de toute façon bien au-dessus de ça. La robe ne fait pas le sorcier, on ne vous l'a jamais dit ?
Alejandro et la magie
On l'aura compris, Alejandro n'est pas de ces sorciers qui aiment à agiter leur baguette au moindre tracas. A l'école déjà, il n'affectionnait que les matières plus manuelles, qui dédaignaient les sortilèges et mettaient en avant un savoir-faire, un savoir-être. C'est peut-être la magie elle-même qui suscite un blocage chez lui. Toujours est-il qu'à dédaigner ses pouvoirs, Alejandro n'a jamais vraiment appris à les dompter. Il a du potentiel, certes, comme tout enfant né de parents sorciers, mais ce potentiel est resté à l'état sauvage.
Certes, sa magie est plus stable que celle du premier gamin venu mais dès qu'il se retrouve dans la nécessité de convoquer un sort particulier, c'est la croix et la bannière : les sortilèges défilent sous son crâne, mais jamais celui désiré. Plutôt ceux qui rendent ridicule ou qui vous font passer pour un Bisounours moderne. Il évite donc naturellement toute forme d'affrontement magique dont il sort inévitablement honteux et salement amoché.
Sans grande aptitude dans les sortilèges, il a développé, paradoxalement, le sentiment que cette magie est à même de le protéger des autres, qu'elle possède sa propre intelligence. Similaire à un animal à moitié domestiqué, un chien de garde pas vraiment apprivoisé. Sous l'effet d'émotions particulièrement violentes (ce qui, rassurez-vous, lui arrive très rarement), sa magie est erratique et fait souvent écho aux émotions qui l'habitent. Il est dans une colère noire ? Le plus banal sortilège de nettoyage virera à l'explosif. Il est atteint de mélancolie aiguë ? Tous ses maléfices seront teintées d'une médiocrité sans enthousiasme.
Alejandro et Prométhée
Vous l'aurez compris, Alejandro n'est pas un mordu de magie. Peut-être y a-t-il une trace de frustration, dans son enfance, quant à se voir cloisonné dans un groupuscule d'individus, hissés au rang des « différents », des « mieux », séparés de la quasi-totalité de la planète par le poids d'un secret. Peut-être cette tante Mildred, qu'il ne voyait qu'une à deux fois par an, lui a-t-elle distillé le goût des moldus et de l'égalité, quand elle croyait le convaincre avec ses discours dominateurs et élitistes (les sorciers étaient nés pour diriger le monde, right ?). Pas franchement convaincu de cette prétendue suprématie, Alejandro en est venu à considérer la magie comme source de conflit plutôt que de paix, comme source d'exclusion.
Faut-il s'étonner, alors, de son enthousiasme pour les actions de ce fameux Prométhée qui, enfin, décidait de lever au moins un pan du voile, d'œuvrer, à son sens, pour le rapprochement des deux communautés, magiques et non magiques ? Si, par le passé, les sorciers avaient pensé se protéger des moldus en se cachant d'eux, ils n'y avaient gagner qu'à s'exclure du monde, à vivre dans la peur et la dissimulation. Pourquoi sorciers et moldus ne pourraient-ils pas travailler main dans la main, œuvrant pour le meilleur au lieu de se contraindre au pire ? Les uns n'auraient-ils pas à apprendre de autres ? Ne pourraient-ils pas s'allier, mélanger leurs savoirs, leurs capacités pour aller de l'avant ? Technologie et magie ne sont peut-être pas si allergiques l'une à l'autre ?
En son fort intérieur, les idées germent, fusent, en engendrent de nouvelles.
Pas sûr qu'Alejandro McDomhnall, lui, considère Prométhée comme un danger public, un exclu un peu fou et exhibitionniste... Tout juste pense-t-il que le pseudo martyr ne va pas assez loin dans ses proclamations....
Mais pour être au fait de tout ceci, il faut compter parmi son cercle d'amis proches. Autant vous dire qu'il vous reste du chemin à faire...
“ DESCRIPTION ”
« Les préjugés viennent de l'oeil et non du coeur. » • Marquis Quirion
PHYSIQUE : la mèche un peu rebelle, Alejandro n'est pas vraiment ce genre de type à passer du temps devant le miroir de sa salle de de bain. Il affectionne les vêtements simples aux couleurs sobres. Quoi de mieux qu'un bon vieux jean noir et un sweat blanc. Selon son humeur, il agrémente le tout d'un chèche de couleur.
Métisse espagnol-écossais, il a ce charme un peu particulier de ceux qui n'héritent pas d'une seule culture mais de deux. De là à le trouver beau, il y a un grand pas que, jusqu'à présent, seule sa mère a osé franchir. Du côté maternel, justement, il a hérité la crinière rebelle, en boucles indisciplinées, une peau pâle qui le désole, des yeux verts que, pour le coup, il apprécie. Son père, pour sa part, lui a légué la chevelure noire d'ébène, une voix un peu rocailleuse et une sveltesse qui ne demande aucun effort à entretenir.
De manière générale, Alejandro n'est pas vraiment du genre sportif mais fait le strict nécessaire pour ne pas être ramolli avant l'heure. D'aucun le dirait athlétique, mais, en y regardant de plus près, on prend rapidement conscience qu'il a juste une bonne constitution.
Habitué depuis tout petit à dépasser ses camarades d'une tête, il culmine aujourd'hui à un bon mètre quatre-vingt-dix, ce qui a au moins le mérite de lui éviter pas mal d'ennui. Dans une bagarre de bar, on y réfléchit à deux fois avant de le prendre pour cible. Il possède une démarche souple, qui frôle parfois la nonchalance mais quiconque le connaît sait que ses réflexes sont des plus opérationnels et que ses nerfs reprennent le dessus lorsque cela s'avère nécessaire.
Approchons-nous un peu et attachons-nous aux détails.
Son visage, Merlin merci, n'est ni trop fin, ni trop barbare. Sa mâchoire, sans être carrée, dessine une belle ligne qui souligne son visage avec conviction. Ses pommettes sont hautes, sans être excessivement marquées. Et si vous lui demander ce qu'il préfère chez lui, en dehors de ses yeux, il répondra à coup sûr qu'il est plutôt satisfait de ses oreilles, qu'il trouve parfaitement ourlées, et de sa fossette au menton.
Autre trait caractéristique : ses mains. Ses longs doigts fins ont acquis au fil des années une dextérité sans pareille, qu'il entretient scrupuleusement. Il s'agit là de ses outils de travail et il redoute plus que tout une fracture ou une entorse qui lui demanderait des mois de rééducation. Quand tout va bien, ses mains sont souvent tâchées d'encre ou de fusain. Alors, son génie créatif est au beau fixe et ses heures vacantes sont consacrées au dessin.
Un signe particulier ? Un tatouage dans le creux du bras gauche, quelques lettres, un prénom au féminin : Magdalena.
Quant au reste, rien de très notable. Quelques grains de beauté égrainés de-ci, de-là. Une pilosité mesurée (vous ne le verrez mal rasé qu'au terme d'une nuit dédiée à l'art... ou à l'amour). Cinq doigts à chaque main. Bref, rien que de très normal.
CARACTÈRE :
Au premier abord, Abraham peut passer pour un garçon sauvage, avec une touche d'excentricité et ce côté agaçant de celui qui est toujours à moitié dans la lune. Si vous en avez la patience et le courage, essayez donc de l'apprivoiser un peu et vous découvrirez un personnage un peu plus complexe qu'à ce qu'il n'y paraît de prime abord.
Idéaliste, un chouïa râleur, optimiste et très certainement immature.
Un peu sauvage, exigeant mais surtout entier, il aime la vie plus que de raison, tout comme il aime ces personnages ambigus, nimbés d'une aura de mystères, ceux-là même qui lui résistent avant de livrer quelques uns de leurs secrets.
Anticonformiste à ses heures perdues, il fuit la banalité comme la peste et méprise l'uniformité et la monotonie. Loufoque parfois, excentrique sûrement, avec, dans le fond, une pointe d'orgueil pas toujours bien placé, il fait bonne figure quand cela lui est nécessaire mais ne peut longtemps brider son véritable lui qui, parfois, se heurte aux morales bien pensantes et aux idées conformistes et vaguement stéréotypées. Il ne déteste rien tant que les phénomène de masse et peut-être passe-t-il pour un solitaire, parfois, quand l'envie lui prend de s'échapper un peu du monde. Il sait être charmant, pourtant, et parfaitement civilisé, il n'a juste pas toujours le goût de fournir cet effort-là. Il préfère qu'on se fasse une idée fausse de lui, toujours incomplète et qu'on le laisse en paix. Il est prêt à se montrer accueillant, compréhensif, pour peu qu'on ne l'y force pas. Têtu, contestataire et très certainement doté d'un solide esprit de contradiction, il ne laisse personne marcher sur ses plates-bandes, à moins qu'il ne l'ait décidé.
Abraham possède un caractère entier qui fait qu'il peine à saisir les nuances et qu'il supporte peu les demi-mesures. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, qu'on le craigne ou qu'on l'admire ! Pour peu qu'on nourrisse pour lui autre chose que de l'indifférence. Il aime à aller chercher au cœur des choses, au cœur des gens. Les autres ne l'intéressent que tant qu'ils sont un mystère pour lui et il ne les respecte que tant qu'ils se montrent aussi vivants et entiers que lui, tant qu'ils sont vrais à ses yeux.
N'allez pas croire pour autant qu'il est du genre asocial, il aime la compagnie, quand elle est agréable, mais se lasse assez vite face aux vides abyssaux dissimulés derrière certains visages avenants. Aussi ne refuse-t-il jamais une occasion de se détendre ou de passer du bon temps.
Un peu borné, il a pourtant les idées larges, à l'écoute d'un autre point de vue, pour peu qu'il ne soit pas trop creux. Difficile de le convertir à un autre credo que le sien mais il reste à l'affût d'une nouveauté, d'une opinion, prêt à tout entendre, à tout comprendre. S'il ouvre grand les oreilles aux récits d'autrui, curieux et vaguement collectionneur des histoires des autres, il cultive une tendance au secret qui le rend assez peu à même de se dévoiler. Il faudra vous lever tôt pour lui arracher quelques confidences.
J'AIME : le nom des étoiles (sérieusement, Adhara, Wezen, Antarès, Myrzam, Sham, ça fait rêver), l'odeur de l'encre, les livres, la menthe et la mandragore, le jus de bleuet, l'Art avec un grand A, la danse et plus particulièrement le tango même si je ne sais pas le danser, le gaélique, la cornemuse et le bodhran, le silence, l'équinoxe de printemps et la fête de Beltane, les feux de cheminée, le Brésil et l'Ecosse, la cuisine, les nuits d'orage.....
JE DÉTESTE : les rognures d'ongle, le Quidditch et le sport en général, la musique moldue (exception faite des Beatles), le manque de loyauté, la presse écrite, les rumeurs, suivre le même chemin que les autres, les stéréotypes, la politesse, l'hypocrisie, le goût du camembert (quelle horreur, par Merlin !), la gastronomie anglaise (si tant est que l'on puisse lui donner l'appellation de gastronomie !), la prétention des sorciers à l'égard des moldus,...
« Vivre tue un peu plus chaque jour » • Alejandro McDomhnall
« Ma seule liberté est de rêver, alors je rêve de liberté. » • Benoît Granger