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Willem Wyndham

Willem Wyndham


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MessageSujet: [S.P.A.M.] Backups   [S.P.A.M.] Backups EmptyDim 8 Juil - 13:15


Lundi 21 juillet 2014 06 : 55 pm

[...]en vertu de quoi, et par décision collégiale, nous avons décidé de vous allouer une bourse d'un montant de 850 gallions. Nous accueillons toujours favorablement ce genre d'entreprise et avons pour objectif de les valoriser, par quelques moyens que ce soit.

Au cours du prochain trimestre, l'un de nos bénévoles viendra visiter vos locaux, à une date prévue d'avance, et ce, dans l'objectif de constater l'évolution de vos projets et d'y apporter une aide si nécessaire.

En vous remerciant une nouvelle fois pour votre initiative et votre intérêt, je reste à votre disposition pour tout conseil et vous souhaite développement et réussite dans votre entreprise,

Willem Wyndham
Président de la S.P.A.M.







Wyndham ponctua la lettre d'un ultime point final, effectua un rapide sortilège en vue de faire sécher l'encre (il avait relativement peu de patience pour ces choses-là), plia le tout avec soin avant d'en cacheter le verso avec un peu de cire et le sceau de la Willem Wyndham Fundation (plus communément mentionnée sous le sigle de W.W.F., cette organisation avait à cœur la sauvegarde de la faune et de la flore magiques planétaires). S'apercevant de son erreur, il corrigea le tout par le biais d'un nouveau sortilège : un éclair de couleur claire et la cire était redevenue vierge, prête à recevoir la marque de la Société de Protection des Animaux Magiques.

C'était sans doute un tort d'avoir posé ses quartiers de responsable des deux organismes au sein d'une seul et même endroit, mai cela en facilitait considérablement la gestion. Quand il avait un peu de temps à y sacrifier, en dehors de ses heures de présence au château en tant qu'enseignant, il venait consacrer du temps à ses précieuses créatures magiques. Quand il n'était pas par monts et par vaux, à agir sur le terrain pour la préservation de ces mêmes créatures magiques.
Le Gallois détestait l'inactivité autant que la bêtise ou le laisser-aller.

D'une calligraphie soignée, il traça le nom d'Edwina Crom-Guyader en lettres élégantes sur le recto du parchemin.
Oui, songeait-il, Ms Crom-Guyader méritait la somme que la S.P.A.M. investissait dans ces efforts. La brave dame s'était lancée dans l'élevage en semi-liberté d'un troupeau d'lwynarg. Ces créatures étaient nés des dérèglements du Calice originel. Cousins transgéniques du renard polaire, les Iwynargs leur ressemblaient en tour point, si ce n'était leur propension à se nourrir de sang plutôt que de chair animale. Leur entretien nécessitait donc des litres d'hémoglobine que l'on ne trouvait pas chez le premier commerçant venu.
Bien que souvent considérés comme des aberrations par la communauté magique, les créatures nées des aberrations d'Antarès méritaient le droit de vivre. Ou de survivre. Ces espèces nouvelles étaient probablement condamnées à l'extinction à court terme, le monde n'étant probablement pas adapté à leurs besoins. De plus, nul n'avait encore pu les étudier suffisamment pour en connaître le fonctionnement, la reproduction, le monde de vie. La population se comptait de parer au plus pressé, ce qui consistait la plupart du temps en un massacre généralisé de ces bêtes qui n'avaient pas demandé à apparaître. Toute forme de vie avait droit à une chance. Les gens comme cette Edwina Crom-Guyader faisaient figure d'exception.


* L'être humain est si peu prêt à partager la planète. *, soupira-t-il intérieurement, avant de confier son courrier au hibou grand-duc qui lui tendait la patte. * Et tellement incapable de se débrouiller seul. *

Si l'être humain était définitivement la créature la plus complexe de la création, elle était, à son sens, la moins digne d'intérêt. Pouvait-on se laisser fasciner par des animaux prêts à toutes les extrémités pour un peu de pouvoir, à en oublier l'instinct de préservation et les grandes lois de l'équilibre naturel ? Définitivement non.



Dans un petit bâtiment du rue peu fréquentée de Londres, il y avait un accueil, quelques bureaux. La porte de l'un d'entre eux était estampillée : « S.P.A.M. / W.W.F. - Bureau de W. Wyndham ». Derrière cette porte, un homme avait déposé sa tête entre ses mains et se perdait en vaines réflexions.

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Willem Wyndham

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MessageSujet: Re: [S.P.A.M.] Backups   [S.P.A.M.] Backups EmptyMar 24 Juil - 15:35


Après avoir jeté à peine plus qu'un regard à la boîte que Duggan avait déposé sur le siège réservé aux visiteurs, Wyndham retourna à son courrier et entama une missive à l'intention de l'une de ses collègues œuvrant dans la banlieue de Cambridge, non sans avoir fait un vague signe pour encourager la jeune femme à commencer les explications sur le pourquoi de sa présence ici et de son arrivée précipitée. Toute à la rédaction du compte-rendu de la dernière réunion du comité de la S.P.A.M., le vendredi précédent, il prêtait ce qu'il fallait d'attention au discours de son « invitée ». Et tout en l'écoutant, Wyndham révisa rapidement son impression première et la décala mentalement de la catégorie «intruse» à celle de «consœur». Non pas qu'il ait pour habitude de classer les individus de tout genre et de tout sexe dans de petites catégories mais il avait rapidement fait son lot des gêneurs qui ne pouvaient s'empêcher de pousser la porte de son bureau en quête de conseils avisés. De toute évidence, la bibliographie de Gilderoy Lockhart ne suffisait pas à pallier les interrogations quotidiennes du sorcier de base. Qu'y avait-il d'étonnant à cela ? Ce qui demeurait surprenant, néanmoins, était ce réflexe que certains avaient de venir directement consulter à la source au lieu de contacter l'un des nombreux bénévoles de l'association à se trouver sur le territoire britannique, ou, mieux, n'importe lequel des non moins nombreux vétomages anglo-saxons.

Il se souvenait notamment du cas de Rosie Duxton, de son boursouf et de sa panique à elle face à, citons, "la calvitie galopante de Tresor". Il avait fallu approximativement une heure, quarante-trois minutes et vingt-sept secondes pour calmer Duxton, lui expliquer que ladite calvitie galopante n'était rien d'autre qu'une légère perte de pelage, consécutive à l'arrivée du printemps et la mettre dehors avec la liste complète de quoi faire et qui contacter la prochaine fois qu'une telle "urgence" surviendrait. Ce genre de comportement le faisait enrager intérieurement. Tout ce temps dispersé pour une femme qui ne méritait probablement même pas la compagnie d'une créature, certes ennuyeuse, d'un boursouf.
Mais c'était une anecdote relative au passé, qui ne lui revenait en mémoire que pour justifier ses exigences face à l'exploitation de son emploi du temps.

Wyndham salua le discours de Duggan de quelques rares hochements de tête, sans manifester autrement son intérêt et son investissement. Il arborait comme toujours un visage impénétrable, en attendant de savoir à quoi s'en tenir. Museler pensées et émotions était la meilleure façon de garantir un sang-froid et une efficacité à toute épreuve.
Le Gallois avait depuis longtemps relevé la tête de son parchemin et examinait Duggan sans aménité, mais sans hostilité non plus. Il notait au passage quelques éléments dans l'apparence de la jeune femme qu'il n'avait pas remarqué au premier coup d'œil. Il pointa mentalement sa tenue qui était tout sauf d'une élégance raffinée et d'une propreté immaculée. Un tel constat valut à Ms Duggan de monter légèrement dans l'estime de Wyndham, fort de sa théorie selon laquelle on ne pouvait prétendre s'investir dans le soin et la protection des animaux sans laisser de côté coquetterie et fanfreluches.
Il ne prêtait d'ordinaire jamais attention à ce genre de détails et n'attachait aucune sorte d'importance à la mise d'un être humain. Pour évaluer ses prochains, rien ne valait mieux qu'examiner son comportement sur le terrain. Une gueule d'ange dissimulait trop souvent des manières exécrables tout comme une forme de banalité apparente pouvait cacher des trésors de gentillesse et d'efficacité. Sans pour autant souscrire au diction qui voulait que la robe ne faisait pas le mage, il avait pris pour habitude se méfier des personnes qui faisaient de l'apparence extérieure une foi et une loi.

Lorsque Duggan eut terminé son discours d'introduction et de présentation du problème, on aurait pu deviner une lueur glacée au fond du regard de Wyndham, pour peu qu'il ne l'eut pas fixé sur la seule et unique fenêtre de son bureau. Il fustigeait intérieurement ces fous qui se prenaient pour des Dyodes. Qui étaient-ils pour se croire permis d'intervenir ainsi sur la chaîne de l'évolution et jouer avec plus "faible" qu'eux ? Un Antarès par décennie ne leur suffisait-il pas ? Il fallait encore qu'il vienne un peu plus bouleverser l'ordre des choses ? Envahi d'une fureur froide, il prit un instant pour apaiser cette émotion et retrouva rapidement l'impartialité et le calme olympien qui constituaient sa carte de visite. Quand il prit la parole, on ne pouvait percevoir dans son intonation qu'une vague irritation à se voir expliquer la marche à suivre dans cette affaire.

- Je vous remercie, Ms Duggan, de vous être déplacée et de m'avoir fait part de la situation.

Pas le moindre sarcasme ne franchit la barrière de ses lèvres quand bien même une infime part de lui aurait voulu remettre rapidement les choses au clair quant à leur place respective. Il savait ce qu'il avait à faire, merci pour lui.
Sans prononcer une parole de plus, il contourna son bureau et s'approcha de Duggan pour ne s'intéresser qu'au seul contenu de sa main. Avec une délicatesse qui démentait la dureté de son regard et la froideur de ses paroles, il se saisit du frêle volatile qu'il enveloppa d'une main réconfortante avant de retourner siéger de l'autre côté du meuble. Il fit coulisser un tiroir pour en extraire de quoi sustenter l'animal et lui confectionner un abris chaud et familier. L'oiseau ne tarderait probablement pas à montrer des signes d'agitation.

- Il se trouve que le cas de Monsieur R.G.D. n'est effectivement pas inconnu de nos services., reprit-il à voix basse mais parfaitement audible. - Même si je reconnais n'avoir eu connaissance de l'avancée de l'enquête et de l'intégralité des derniers évènements que par la grâce de votre visite.

Il eut à son égard un geste de la main qui, chez un autre que lui, aurait pu passer pour un remerciement. Qui en était peut-être un. Qui était avant tout une invitation à s'asseoir.
Le Gallois était parfaitement conscient de la responsabilité que la jeune femme avait dû porter sur ses épaules et, son agacement envolé, il lui était reconnaissant des efforts qu'elle avait fourni. Plus, il appréciait qu'elle eut fait passer sa mission avant son confort personnel et avait su juger à sa juste valeur la passion que la voix de Duggan avait trahi dans l'exposé des évènements.

Il avait depuis longtemps mis de côté cette sensation de déjà-vu qui l'avait saisi quand elle s'était présentée. Il aurait tout le temps de se replonger sur le sujet plus tard. Pour l'instant, seule importait la résolution de ce « problème ». Le mot était faible, mais à défaut d'autre chose, c'était celui qu'il avait choisi d'employer.

- Bien, Ms Duggan. Avant de poursuivre, je voudrais que vous répondiez à une simple question : n'êtes-vous mandatée par le Ministère que pour me livrer ce rapport ou êtes-vous prête à prendre une part active à la mission qui va désormais être ma priorité ?

S'il subodorait la réponse, il avait besoin d'en entendre la confirmation de vive voix.

- Parce qu'il va sans dire, que je vais prendre part à la poursuite des opérations.

Il avait beau avoir quitté le Ministère pour l'enseignement, il intervenait suffisamment souvent dans les affaires gouvernementales pour savoir qu'on attendait une fois de plus non seulement son soutien mais l'emploi de ses connaissances et sa maîtrise du terrain dans la résolution de cette affaire. Soit. Il se chargerait des créatures martyrisées et laisserait à d'autres le plaisir de gérer leurs concitoyens. Il ne voulait rien avoir à faire avec ce R.G.D., principalement parce qu'il n'était pas certain de garder le contrôle face à un individu tel que lui. Il ne connaissait que trop bien les arcanes ministérielles pour ne pas savoir quel rôle on espérait le voir endosser. Et on le connaissait sans doute trop bien pour imaginer un seul instant qu'il ne s'y investirait pas corps et biens. La forme qu'avait pris cette requête était seulement sensiblement différente de la procédure habituelle. Mais, à temps troublés...

- Accordez-moi néanmoins une ou deux heures pour régler quelques affaires. Retrouvons-nous, disons, en début de soirée. Connaissez-vous le magasin « Scroll'n roll », à quelques rues de Piccadilly Circus ?

Une nouvelle fois, il posa son regard sur Duggan et sans se départir de son calme de façade, interrogea brièvement sa mémoire. N'était-ce pas là la petite dont lui avait parlé Samuel Lloyd, son ex-partenaire au sein du Ministère ? Il lui semblait bien que si.

- Vous saluerez Lloyd pour moi. Savez-vous s'il fera partie prenante de l'opération ?
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